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    Betty Kals

Je suis arrivée au vélo de route à 28 ans

 

J’avais amené mon VTT chez un vélociste pour le faire réviser. Comme cette intervention l’immobilisait pour
une semaine, j’ai demandé au vélociste de me laisser essayer un vélo de route.

J’ai parcouru 300 km durant cette semaine et j’ai été séduite !

De magnifiques souvenirs et de belles chutes

De magnifiques souvenirs et de belles chutes

Mon plus beau souvenir est mon record, forcément.

La présence de personnes qui s’étaient déplacées pour venir me soutenir tout au long de ces 24H, cela m’a fait chaud au cœur. Ils m’attendaient dans le froid et moi, je ne m’en rendais pas compte car j’étais dans l’effort. Il y a aussi eu leurs réactions après mon record, ils m’ont manifesté leur admiration, leur souhait de me rencontrer, de correspondre avec moi sur les réseaux sociaux.

Ma plus belle victoire sur une cyclosportive est sans doute celle sur Les Boucles du Verdon en 2014… Je venais de me fracturer une côte 3 jours auparavant !

Malheureusement, comme beaucoup de cyclistes, j’ai eu l’occasion de tâter quelques fois le bitume.

A chaque fois, cela m’a marqué psychologiquement car je me rendais compte à quel point je suis vulnérable sur mon vélo. Cela m’a fait réfléchir lorsque en course je voyais certains prendre beaucoup de risques pour gagner quelques places...

Battre un record du monde, quelle idée !

Battre un record du monde, quelle idée !

L’idée de battre le record du monde des ascensions du Mont Ventoux en 24h me trottait en tête depuis la première fois où j’avais réussi l’escalade des 3 voies d’accès au Mont Ventoux sur la même journée (Cinglés du Ventoux).

Je pensais que le record de montées en 24h était de 7 puis en me renseignant, je me suis aperçue qu’il fallait que je le gravisse 9 fois…

Une préparation complexe

Une préparation complexe

La préparation physique a commencé par la participation à des courses longue distance comme la Gran Fondo Saint-Tropez et des entraînements spécifiques dans le Ventoux. J’ai par exemple refait les Cinglés du Ventoux 15 jours avant de tenter de battre le record.

La préparation logistique a été beaucoup plus compliquée que je l’imaginais. Là, j’ai dû tout faire toute seule : trouver des sponsors, contacter les médias, les élus pour les autorisations et prévoir l’organisation matérielle nécessaire à mon confort. (véhicule d’accompagnement, vêtements, nourriture, photographes, enregistrement vidéo,etc.).

C’est ce qui m’a coûté le plus d’énergie : la veille du record, je n’ai dormi qu’1h30 pour tout préparer…

guiness book

Inscrire mon exploit dans

le Guinness Book

 

Au départ mon idée étant de battre le record du nombre d’ascensions du Mont Ventoux en 24h en effectuant 9 montées et en profitant des descentes en voiture pour me changer, me restaurer et laisser intervenir le kiné.

La veille du jour J, Le Guinness m’informe qu’il faut que j’effectue aussi les descentes à vélo. Le Guinness me proposait de battre le record de dénivelé positif en 24h.

Il m’a donc fallu changer mon organisation : prévoir des vêtements secs et étanches pour les descentes et un ravitaillement adapté au pilotage d’un vélo.

Sans compter qu’il m’a fallu trouver un moyen efficace d’éclairer la route loin devant moi vu les vitesses atteintes en descente.

Il faut savoir que descendre du sommet du Mont Ventoux est aussi exigeant que monter même si l’effort est différent.

Il y a les hautes vitesses atteintes, les freinages et le froid qui tétanisent les trapèzes et les mains, les muscles des jambes qui refroidissent.



  Vidéo bientôt disponible

La fin de l' ascension

 

Mon record s’est donc transformé en record de dénivelé positif à vélo en 24h. Il fallait que je gravisse plus de 11000 mètres soit 7 ascensions depuis Bédoin.

Départ à 5h du matin, météo favorable, du vent et pas de circulation.

Au fil de la journée, la chaleur a fait son apparition et il y avait de plus en plus de public le long de la route.

En soirée, le temps s’est dégradé, les dernières ascensions ont été effectuées sous la pluie qui se transformait en neige après le Chalet Reynard. Pour me compliquer encore un peu plus la vie, un fort mistral a tenu à s’inviter à la fête…

J’ai été fort sensible à la présence et aux encouragements des nombreuses personnes présentes au camp de base à Bédoin, au sommet ou avec leur camping-car tout au long du parcours.

 

Bientôt un nouveau défi ?


 

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