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CR Haute Route des Pyrénées

Du 13 au 19 août, j’ai eu la chance de participer à La Haute Route des Pyrénées.

Cette épreuve se déroule au fil des cols mythiques des Pyrénées en reliant Anglet à Toulouse via Oloron Sainte-Marie, Pau, Tarbes, Superbagnères et Bagnères de Luchon et réunis des passionnés de vélo de différentes nationalités.

Les 7 étapes proposées allaient de 123 à 174 km pour un dénivelé positif moyen quotidien de 3500m. Egalement au menu un contre la montre de 18km dans le col de Superbagnères.
Tout cela faisant 910 km et 19 300 mètres de dénivelé.
Si les trois premières étapes se sont relativement bien passées, il n’en fut rien des suivantes, à cause d'un coup de froid certainement attrapé dans le Tourmalet. Mais malgré tout, pensant que ce n’était que passager, je me suis accrochée pour finir cette épreuve à étapes. J’ai donc traîné fièvre et bronchite jusqu’à Toulouse.
Pour autant, je retiens de cette aventure l’enchainement des étapes avec dénivelé, ce qui était une première pour moi, qui demande une préparation rigoureuse et une gestion à long terme de l’effort afin de pouvoir durer jusqu’à la ligne d’arrivée et ne pas brûler toutes ses cartouches sur les premières étapes.
Les rencontres que j’ai pu faire, que ce soit des participants ou les organisateurs, ont été très enrichissantes sur un plan personnel. C’est toujours intéressant de partager nos sensations avec des gens venus d’ailleurs et qui parfois n’ont pas la même approche que nous du vélo.
C’est également confortable de bénéficier d’une assistance médicale sympathique et disponible pouvant pallier aux petits tracas inhérents à ce type d’effort sur une semaine.
Une fois cette épreuve finie, Rémi l’organisateur de La Haute Route, m’a invité à participer à une étape de son épreuve dans les Alpes de Megève à Morzine (145 km – 3400 D+). Même si je n’étais pas complétement remise de ma bronchite, j’ai accepté cette invitation avec plaisir je tenais à partager ce moment en souvenir de mon séjour dans les Pyrénées.
Au départ, j’étais contente de parcourir un petit bout de chemin en compagnie des féminines participant à l’épreuve mais je me suis souvenue que je n’étais pas en course et qu’il me fallait attendre mes partenaires de l’étape du jour, Jérôme et Rémi, afin de profiter pleinement du parcours en leur compagnie.
Ce fut une belle journée de partage et un bon souvenir. Merci de l’invitation.

 

 

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